L’île de Houat se situe à quelques encablures de la presqu’île de Quiberon, environ 40 minutes de bateau. C’est une île sauvage de 4,5 km de long et 1,5 km de large restée à l’état naturel.
Au départ de Saint-Gildas, il faut compter entre 4 et 6 heures de marche pour en faire le tour, selon que l’on est bon marcheur ou simple promeneur. Ne vous fiez pas à ses petites dimensions, il faut tout de même un certain courage pour en faire le tour, même si cela se fait dans la tranquillité.
C’est une île au patrimoine remarquable où les 17 km de sentiers côtiers réservent des surprises à chaque montée et chaque détour. De magnifiques petites anses et plages de sable blanc s’offrent aux yeux, une eau turquoise et cristalline, des paysages sublimes lui donnent un air de bout du monde. Une flore et une faune exceptionnelles, comme ces goélands bruns que rien n’effraie. Si l’on sait prêter attention, l’œil est attiré par des brindilles qui bougent au passage du lézard des murailles ou des lézards verts. Beaucoup d’insectes et de papillons viennent butiner le nectar des lys maritimes, du panicaut bleuté ou de l’armérie maritime.
Houat à deux facettes, côté est, en direction de la pointe Beg er Vachirf, la végétation est verdoyante, arborée de pins. Côté ouest, de longs sentiers sableux et de grandes étendues recouvertes par l’armérie maritime forme un tapis rose. Au beau milieu trône le beau panicaut bleuté.
Une île au double visage. La côte Est, très rocheuse et verdoyante offre une végétation de genêts, de pins et des petites criques aux eaux translucides. Ici entre Port Navalo et Grunn er Vilaine. A l’ouest des dunes mobiles modelées par les vents sont en perpétuelles évolutions.
Morbihan, Bretagne