Un grand nombre de pays aux quatre coins du globe doivent faire face à une fréquentation en forte hausse de leurs sites touristiques. Est-ce dû à l’envie de bouger après des mois de restrictions face à la pandémie, aux influenceurs qui partagent les posts sur les réseaux sociaux ou tout simplement à une envie d’ailleurs ? Ce surtourisme ajouté aux effets du changement climatique induisent des dégradations irréversibles ou des nuisances pour les locaux. C’est sans compter sur l’incivilité de certains touristes. Dernièrement, un homme a été surpris en train de graver son nom sur le Colysée à Rome.
Qu’est-il prévu ?
Nombre d’entre eux ont décidé de prendre des mesures visant à réguler l’affux de touristes pour réduire les impacts environnementaux. Des quotas ou des créneaux horaires de visites sont désormais imposés par certains. D’autres ont mis en place des taxes ou des accès payants voire des amendes…. Ci-dessous une liste non exhaustive des mesures et pays concernés (vu sur TF1 Info / Geo.fr / Les echos.fr / l’écho touristique, 76 actu…)
Des spots trop fréquentés…
ITALIE
Face à l’ultimatum de l’UNESCO pour sauver la cité des Doges, l’entrée dans Venise sera payante au début du printemps 2024. A Portofino, s’attarder sur le quai trop longtemps peut vous coûter une forte amende. En Sardaigne l’accès à 4 plages proches de Baunei sera limité à une centaine de visiteurs par jour moyennant un droit d’entrée. A Lampedusa la plage d’Isola dei Conigli n’accueillera plus que 700 touristes réduisant de moitié les arrivées. De plus les chaises longues et les matelas allant sur l’eau sont désormais interdits.
ISLANDE
Augmentation des taxes à destination des touristes. Celles-ci serviront à financer les objectifs environnementaux et développement durable.
FRANCE
Étretat en Seine-Maritime, prévoit la programmation des séjours sur toute l’année à la place d’une concentration sur les 2 mois d’été. La municipalité préconise des consignes de sécurité sur les célèbres falaises afin de réduire l’impact et la dégradation de l’environnement. Le trait de côte étant en net recul, les falaises s’effritent. Beaucoup de visiteurs prennent d’énormes risques en s’approchant du bord pour immortaliser les lieux. Les calanques de Surgiton dans les Bouches-du-Rhône ne sont désormais accessibles qu’à certaines périodes de l’année. Les réservations gratuites se font sur le site du Parc National des Calanques. L’île de Brehat en Bretagne a limité l’accès quotidien à 4 700 personnes entre le 14 juillet et 25 août 2023.
GrÈce
La Grèce va instaurer des créneaux horaires sur le site de l’Acropole et limiter le nombre de visiteurs à 20 000 par jour. D’autres sites se verront attribuer des droits d’entrées.
ESPAGNE
La ville de Saint-Jacques-de-Compostèle envisage la création d’une taxe de séjour afin de décourager le tourisme de masse et générer des recettes. Une augmentation de la taxe de séjour à Barcelone est prévue à partir d’avril 2024. Sur l’île de Minorque aux Baléares, un quota de 3 paquebots est désormais mis en place. Quant à Majorque l’accès aux voitures va être limité.
CROATIE
A Dubrovnik seuls 2 bateaux de croisière et un maximum de 4000 passagers par bâteaux sont désormais autorisés.
JAPON
Le Mont Fudji ne devrait être accessible qu’en été avec une jauge de visiteurs.
PEROU
Un nombre trop important de visiteurs sur le Machu Picchu crée des dommages irréversibles aux structures de pierres des temples Condor et du Soleil, ainsi que de l’Intihuatana sculptée pour les Incas et provoquent l’érosion des lieux. En conséquence une partie du site est momentanément fermée aux visiteurs.
THAILANDE
La plage de Maya Bay à Phi Phi Leh, rendue célèbre par Léornado Di Caprio avec le film « La Plage » est désormais restreinte d’accès. Seuls 375 touristes par heure peuvent s’y rendre. Le surtourisme avait endommagé les récifs coraliens et l’accès avait été interdit en 2018.
PAYS-BAS
Les navires de croisière ne sont plus autorisés dans ses principaux ports.
PORTUGAL
En Algarve, les plages proches de la célèbre grotte de Benagil, Vale Centeanes, Carvalho, Marinha, Barranquinho et Albandeira sont interdites d’accès aux planches à voile, canoës, kayaks. En cause l’érosion des falaises.
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